La bataille d’Antioche ou la revanche de Carrhes

 
« En cette fin d’année 53, les Parthes ne sont plus loin d’Antioche.
 
Après leur magistrale victoire sur Crassus et sur son armée, Surena s’est un peu trop vanté et le Roi en prend ombrage et le rappelle à la capitale parthe. Ses lieutenants conduisent alors l’armée victorieuse en territoire romain sans rencontrer de résistance. Il faut dire que les pauvres restes de l’armée de Crassus ne sont pas vraiment en état, mais les Parthes perdent beaucoup de temps à détruire et piller!
Des estafettes ont porté la triste nouvelle et alarmé le légat propréteur, plutôt que de s’enfermer dans la grande cité, il décide de se mettre à la tête de toutes les forces encore disponibles et de marcher à l’ennemi. Il ne dispose que de cinq maigres cohortes, laissées en garnison et de cavaliers et fantassins mercenaires hâtivement recrutés avec les deniers d’une province riche. Ces quelques 3000 légionnaires sont des vieux soldats mais ils sont aguerris et fiables, l’infanterie légère, archers et frondeurs, et la cavalerie celte, hispanique et même quelques equites romains n’ont pas froid aux yeux. Malgré tout, ces 8000 hommes vont-ils pouvoir mettre en échec les Parthes qui ont vaincu une armée cinq fois plus nombreuse ?
 
 
Voici déjà les Parthes, ils rangent les forts escadrons sur la totalité de la largeur de la vallée, mais les « informateurs », envoyés à dessin par le propréteur, ont semé trouble et désinformation, l’aile droite de l’ennemi est en difficulté, dans un espace resserré et chaotique, impropre à la progression de leur cavalerie. Malgré tout la vue de cette armée est impressionnante ! Les Parthes alignent leurs cataphractes au premier rang, sans doute pour impressionner les maigres troupes romaines mais aussi car ils sont persuadés de balayer rapidement ces dernières ! Deux concentrations distinctes sont visibles car le centre est dénué de toute troupe, bien, les Parthes sont au courant pour les balistes !
 
Toujours au premier rang, son bouclier ne résiste pas au contus du lourd cataphracte qui le tue, mais ses légionnaires tiennent bon. Ils vengent leur officier en infligeant pertes et désordre à l’ennemi. Apprenant la perte de son lieutenant, le légat propréteur quitte la protection de son aile de cavalerie romaine et se rapproche, avec son petit état-major, des cohortes légionnaires pour maintenir la ligne de commandement.
 
Progressivement les Parthes se voient contraints dans un espace toujours plus resserré, impropre à leurs tactiques habituelles, leurs cataphractes font l’objet de l’attention des tireurs mercenaires, voir même des légionnaires qui lancent leurs pilums tels des javelots !
A l’aile droite romaine, les cavaliers du tribun forcent l’admiration par leur audace, les Parthes ne savent plus où se tourner, les première unités sont perdues ou mises en désordre.
A gauche les légionnaires, archers, frondeurs et même les equites lancent tout ce qu’ils ont sur les deux unités de cataphractes leur faisant face, et finalement c’est au corps à corps qu’ils rencontrent le succès : les equites repoussent une charge des cataphractes puis chargent eux-mêmes et massacrent l’ennemi, idem pour une cohorte de légionnaires, un des généraux parthes, déjà blessé est tué !
C’est le signal de la désagrégation de l’armée ennemie… Les cavaliers mercenaires, malgré leur fatigue, entament une poursuite féroce. Seul point noir, les cavaliers légers hispaniques, d’abord chassés du champ de bataille et revenus sont dispersés par des archers montés parthes, mais ces derniers comprenant que la bataille est terminée prennent aussi la fuite.
Epuisés, pantelants, les légionnaires n’en croient pas leurs yeux, l’ennemi fuie, son armée se désagrège à toute vitesse. Les défenseurs du camp fortifié romain ont passé une journée tranquille, ils n’ont ni vu l’ombre d’un Parthe pas plus que les balistes tiré un trait.
La province est sauvée, l’honneur romain a été lavé dans le sang ! »
 
😏) n’ont jamais su quelle contremesures employer. Le stratagème “ce chemin seigneur!” et le terrain dans leur zone de déploiement leur a fait perdre beaucoup de temps, leurs activations médiocres au début, les cataphractes mis en première ligne, la peur des balistes au centre, et surtout l’excellent allant de mon second, Stéphane, et notre chance un peu plus présente que d’habitude ont permis de prendre notre revanche!
Merci à tous pour cet après-midi très agréable!🎲
 



Bataille Indiens classiques contre Byzantins par Robert Tison

 
 
Hier je recevais mes deux amis Laurent Droopy Bog et Benoît De Montaigne pour une énième partie avec To the Strongest!
Pour mes deux compères il était question de prendre une revanche!😏
 
Faisant fi du coronavirus nous avons aligné nos armées sur un champ de bataille un peu plus fourni en éléments de terrain qu’à l’habitude, sur les deux ailes se trouvaient des éléments impassables, à droite un grand bois et au centre quatre collines escarpées.
 
Benoît Pôros alignait une armée indienne classique avec des alliés montagnards, une armée tout à fait conséquente: les alliés s’appuyaient sur le terrain à droite, la cavalerie et les chars étaient à gauche, leur flanc couvert par les bois, et un gros corps d’infanterie avec des éléphants de guerre occupaient le centre. Les camps se trouvaient derrière le centre, tout à fait à l’abri.
Pour ma part, j’avais opté pour une armée byzantine de Bélisaire composée quasiment exclusivement de cavalerie, au total 8 unités de cavalerie lourde armée de la lance, trois de cavalerie légère, le tout subdivisé en trois corps plus un petit corps de trois unités d’infanterie légère pour garder les camps.
 
Rapidement je me suis rendu compte de l’erreur de conception de cette armée, ne jouant effectivement qu’avec les trois corps de cavalerie, le général commandant l’infanterie ne servant à rien.
De plus, cette partie a été une véritable farce en ce qui concerne le tirage des cartes, et ce, des deux côtés! Des activations minimalistes, des mêlées avec des armes en mousse… 🤭
Exemple: au quatrième tour, je tire un total de 12 cartes tout compris, activation, mouvement, tir, mêlée et me retrouve avec 5 as sur les 12 cartes. Puis c’est le tour de Benoît, et c’est le même cirque. Du jamais vu!
 
En bref, au bout de trois heures de jeu, j’avais pris deux médailles et en avait perdu trois (toute ma cavalerie légère détruite par le tir)…
 
Le fait est que mélanger systématiquement les cartes (des deux côtés) à la fin du tour du joueur actif provoque un accroissement du problème, d’autant plus lorsque je suis présent…😶
 
Jusqu’alors, nous avons toujours joué le paquet de cartes jusqu’à ce qu’il soit épuisé, que les 80 cartes aient été tirées, avant de le mélanger. Il semble bien, après avoir posé le problème sur le forum anglophone que la norme soit le mélange systématique, bien que rien ne soit imposé par la règle.
 
J’aimerai savoir si vous mélangez votre paquet de cartes de façon systématique à la fin du tour du joueur actif (et des deux côtés) ou pas, merci pour votre participation.
 
Voici quelques photos de cette étrange partie
 
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